Un
patient cette semaine me demande:
"Dr Philippon, quel est le muscle le plus important du corps?"
Ils le sont tous, cependant il y en a un qui n'en finira jamais de
m'impressionner, c'est:
LE MUSCLE
MIRACLE.
Pour
préserver la confidentialité, je l'appellerai Jacques.
Il ne
s'est que penché pour attacher ses chaussures et il a littéralement barré. La
fois d'avant, il avait soulevé son petit fils de deux ans et en le plaçant sur
le sofa, il avait barré. Mais cette fois-là, il était resté couché au lit dix
jours.
La
première fois..., il ne s'en souvient plus, mais cela fait longtemps et il a eu
ce genre d'entorse lombaire tellement de fois qu'avec les années il a appris à
faire attention de ne pas trop mal forcer. Mais cette foi-ci, il a été pris par
surprise.
Il arrive au bureau, il a de la difficulté à s'asseoir et la position debout n'est possible que s'il se tient croche et ressemble à la "Tour de Pise". Il crie au martyr et il est loin d'avoir un sourire lorsque nos yeux se croisent. Tout dans son regard et attitude crie: "À l'aide!"
Pour un
spécialiste du corps humain, il est évident que sa posture suggère un violent
spasme du psoas.
Il a été
à l'hôpital et a attendu 12 heures pour se faire dire qu'il fait une entorse
lombaire et qu'il doit se reposer avec des antidouleurs et des anti-inflammatoires.
La dernière fois, il avait eu des brûlements d'estomac pendant les trois mois
qui ont suivi ce régime.
Jacques ne croit pas aux soins chiropratique, mais en désespoir de cause il se laisse gagner cette fois-ci. Il a toujours résisté à la suggestion de son épouse qui n'arrête pas de vanter les soins naturels donnés par un chiropraticien, le vrai "Docteur du dos" lui a-t-elle répété des centaines de fois.
UN
TRAITEMENT MIRACLE
Comme
c'est un nouveau patient pour moi et comme je ne donne jamais de traitements à
la première visite, car les radiographies ne sont accessibles qu'à la deuxième
visite, il me supplie presque de ne pas le laisser dans cet état.
Je lui
demande de se coucher sur le dos une jambe repliée et après avoir testé son
spasme grâce à la "Kinésiologie Appliquée" je savais que le libérer
de son "GROS" mal ne serait qu'un jeu d'enfant.
Je glisse
doucement mes doigts le long de sa cuisse pour pénétrer mes doigts dans son
ventre et lui demande si c'est douloureux. Ses yeux en accents circonflexes me
confirment que je touche le responsable de ses douleurs au dos, le muscle psoas
qui est complètement en spasme.
Avec l'assurance d'un expert qui a répété cette manœuvre des milliers de fois, je lui
dis avec fermeté: "quand la douleur diminue, vous me le dites!"
-
"Vous en avez pour l'après-midi», me répond-il.
Mais à sa
grande surprise en moins de deux minutes, non seulement le mal a diminué, mais
il peut se lever, se mettre debout, s'asseoir et se relever et même se pencher
avec la moitié moins de douleurs.
Cette
fois, son regard et l'expression de son visage changent. Il me présente un
mélange de perplexité, d'incrédulité et de satisfaction.
Je l'ai
vu, ce regard, des milliers de fois. C'est celui de quelqu'un qui se dit:
"Cela ne se peut pas - il ne m'a presque rien fait et je suis vraiment
mieux - j'aurais dû venir ici bien avant - quand je pense à tout le temps et à
l'argent que j'ai dépensé pour être mieux - ma femme avait raison (ouais) -
sans compté les réactions aux médicaments que j'ai endurés!"
Puis il
me pose la fameuse question (que tous me posent): "docteur, est-ce que ça
va durer ce soulagement?"
"Ne
vous en faites pas - on verra ce que les radiographies nous montrent et on
agira en conséquence...!"
Je lui
réponds comme à tous ceux-là, les incrédules, les victimes de leur croyance et
de leur peur (oui, il y en a qui font peur aux autres...) C'est dangereux de se
faire ajuster tu es bien mieux d'aller voir quelqu'un d'autre qu'un
chiropraticien, même si c'est lui le vrai docteur du dos.
Sa plus
grande surprise: "Il ne m'a pas craqué!"
Le bruit
entendu (c'est lui qui fait peur) est libérateur et sans douleur. Mais c'est
normal de craindre le "craquement". Même moi, après des années dans
ce métier, quand je me fais ajuster et que je sais ce qui s'en vient, je dois
faire un effort pour me laisser aller et recevoir ce don de vie que me procure
l'ajustement.
Certains
diront même: "Doc, ça n'a pas craqué... ça n'a pas marché...!"
Comme s’il
fallait que ça craque.
Savez-vous
que le craquage ne veut pas dire que le travail est fait? La plupart du temps
le traitement ne demande pas le "craquage".
Bon!
Pour
revenir à Jacques... Il a quitté le bureau satisfait comme des milliers avant
lui, et il reviendra plus confiant à sa prochaine visite.
Le psoas
est certes le muscle qui surprend le plus. Principalement parce que c'est un
muscle du dos et qu'il est dans le ventre.
Pour plus
de renseignements sur le muscle psoas CLIQUEZ ICI.
Pour des exercices pour tonifier le muscle psoas CLIQUEZ ICI.
P.-S. :
Au fait, il y a eu un mort attribué à des ajustements chiropratique en Amérique
du Nord en 100 ans.
Cependant, l'effet indésirable des médicaments tue plus de 100.000 dans
les hôpitaux chaque année.
Cette
statistique est conforme à un récent article paru dans "The Journal of
American Medical Association".
L'auteur,
Bruce Pomeranz, MD, Ph. D., a examiné 39 études différentes de réactions
indésirables aux médicaments dans les hôpitaux, et en ressortit avec quelques alarmantes conclusions.
Selon ses recherches Pomeranz, il estime que 2.216.000 personnes hospitalisées
ont subi de graves réactions indésirables aux médicaments (effets secondaires)
et 106.000 morts de ces réactions en 1994 seulement. Ce nombre stupéfiant
représentait 4,6% de tous les décès enregistrés aux États-Unis
pour cette année. Cela rend les décès de réaction médicamenteuse la quatrième
cause de décès dans le pays.
Pour lire
l'article au complet (en anglais) sur le net, CLIQUEZ ICI.
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